Des secrets sur les origines des locations de vacances icioulabas
Est-ce que ça a commencé ici à la maison de Toulouse ou là à la Poterie ou là bas en Ariège… Non, en vrai, ce sont les histoires de Marguerite qui sont aux prémices d’Icioulabas.
En résumé, à l’origine d’Icioulabas, il y a l’amour d’une petite fille pour sa grand-mère.
L’aïeule d’Anne, comme toutes les vieilles dames, faisait des confitures, des gâteaux, des crêpes, des escargots et … du cassoulet. L’histoire se passe au bord du canal du Midi, à quelques kilomètres de Castelnaudary.
Comme tous les enfants, Anne pelait les pommes, léchait les cuillères à pot et buvait les histoires de mamie. Mamie racontait souvent cette histoire de sa grand-mère, la trisaïeule d’Anne, qui avait, en 1918, quitté sa maison pour un long voyage en charrette, avec ce qu’elle avait de plus précieux : un buffet, quelques vêtements, un sac de nèfles et son mari. Marguerite racontait même que Apollonie pleurait en secret quelquefois en regardant dans la direction de son paradis perdu.
Durant l’enfance de Anne, on parlait aux repas de famille de ce « paradis » et des impôts y-afférents, jusqu’à ce que décision soit prise d’y conduire une expédition.
A l’arrivée, un chemin étroit qui monte dur, des ruines, des broussailles et à travers les branches une vue sur les montagnes. Pourquoi les grands ne font rien pour faire revivre cet endroit ? Anne a huit ans mais l’énergie des lieux, à moins que ça ne soit la présence prégnante et bienveillante des ancêtres, lui donne envie d’agir. Un élan qui ne l’a pas quitté depuis.
Anne grandit, et pour son premier voyage de jeune conductrice, emporte, sans dépasser le , sa tante dans le paradis des ancêtres, le paradis de Anne aussi.
Sommes toutes, ce n’est pas aussi loin que ce qu’on l’imagine.
De cet endroit que nous sommes obligés de tenir secret, nous pouvons vous fournir en exclusivité quelques photographies.
Anne commence à faire des projets : ici une salle de danse, là une salle à manger, là-bas une salle de bain. Il y a un léger détail. Ce hameau en ruine au milieu de nulle part appartient par petits bouts à une petite quarantaine d’héritiers dispersés dans le vaste monde. Il faudra à Anne, et son alliée, sa tante, plus de 10 ans pour les retrouver tous, les convaincre de leur vendre leur petit morceau de terrain ou leur fraction de tas de pierre, échanger des lopins de terres dispersés contre un terrain plus petit mais d’un seul tenant, accolé à la maison.
Les travaux proprement dits auront duré 2 ans, le résultat est beau :
Nous serions ravis de pouvoir vous y accueillir un jour. Soyez patients, vous méritez vous aussi un petit morceau du paradis.
Quel rapport avec Icioulabas ? Nous y venons.
Quand Mamie n’a plus occupé sa maison, celle des confitures et du cassoulet, Anne et Pierre n’ont pas envie de la vendre, ils y ont passé tant de dimanches et de vacances scolaires. De plus la maison attenante est habitée par deux vieux garçons bizarres : ils portent des chaussettes trouées, se lavent les dents dans l’eau du canal, sans doute parce qu’il est patrimoine mondial de l’UNESCO, mangent des merles et des piboulades, ne se chauffent pas et passent leurs journées à épier par leurs fenêtres aux carreaux cassés remplacés par des cartons. Plus inquiétant, il n’y a pas l’ombre d’un chat à l’horizon. Contre toute attente, les deux frères économes finissent par déménager dans un joli champignon en carton en périphérie de la ville et acceptent de vendre leur maison de pierre.
Les travaux peuvent commencer. Les maisons font partie d’une ancienne poterie. La maison de mamie sera baptisée Pot1, celle des vieux garçons, Pot2. Il y a bien un Pot3 en projet, mais c’est un secret que nous ne pouvons pas divulguer sur internet.
Joli résultat qui fait le bonheur des deux familles qui habitent ici à l’année. Aucun rapport avec Icioulabas alors ? Si, si. Nous y venons.
Un ami d’Anne qui a un appartement dans un chalet à la montagne, voyant comme Anne s’occupe de la location de Pot1 et Pot2, lui troque quelques séjours à Bonneval-sur-Arc contre de l’aide pour gérer ses locations saisonnières. Plus tard, c’est une histoire que nous vous conterons un jour, viendra la maison des parents à Toulouse. Icioulabas était né.
Longue vie à Icioulabas !